Pêcheurs du levant, étang de Thau Sète.
…PECHEURS DE SETE… et d’ailleurs , chapeau bas!
Partie 1 .Octobre 2016, je fais prendre à Yvan, dans ce texte , la cause de tous les *pêcheurs, chaque pêcheur pourra mettre son prénom à la place…
Je remercie particulièrement,* Mr Jouet Yvan, un ancien, qui m’a offert ce privilège, sans qui cette sortie, préparée longtemps à l’avance, n’aurait pu avoir lieu, ainsi que* Mr Jean-Marc Brel, son bras droit indispensable,*les pêcheurs de mes rencontres si précieuses à Sète.N’oubliez pas de déguster tout au long de l’année, huîtres de l’étang, produits de la mer.
Le pêcheur de l’étang de Thau, le pêcheur de la Méditerranée, puisque je parle de Sète, ne t’embarque pas comme ça, sur sa barque, sur son chalutier(le prochain article), d’un claquement de doigt, c’est lui qui dira, qui choisira si tu peux, ou pas, l’accompagner dans l’intimité de son travail…
Alors si tu sais déjà tout…
Partons à la rencontre des merveilles du levant…
Cosmonautes jaune dans les ruelles désertes de La Pointe Courte, juste le bruit des grosses bottes de caoutchouc que nous venons d’enfiler en équilibre sur un pied…
Obscurité, à peine une lueur au-dessus des toitures.
Enfant j’ai toujours été impressionné par le travail des pêcheurs, lumière de lamparo dans la nuit (bonjour Raphaël Albano), leurs entrées dans le port, barques débordantes de poissons, gros chalutiers poursuivi par une multitude d’oiseaux bruyants, rieurs…
Mouettes, goélands mélangeant leurs plumages gris et blanc, coups de becs jaune et rouge…se disputant les restes de poisson envoyés par-dessus bord.
Agriculteurs de la mer récoltant des poissons à la place des fruits…
J’ai donc appris et compris très tôt que le travail de la terre, de la mer, de pêcheur est un labeur, dur, harassant, pénible.
Je ne noircis pas le tableau ce que je relate ici est la réalité du terrain, disons plutôt la réalité de l’eau, mer, étang, océan, bassin…
Depuis de nombreuses années *Yvan, quitte la maison lorsque les siens dorment encore, il part sous tous les temps, travaille avec les saisons, connaît la météo en voyant la couleur du ciel, en sentant la fraîcheur du vent.
Soleil brûlant de l’été qui tanne la peau, assèche le gosier.
Bourrasques glacés, embruns marins, brouillards, brumes, entrées maritimes qui pénètrent la toile la plus matelassée, douleurs cervicales, dorsales, lombaires bien avant l’âge…
Eau salée, humidité…mains et pieds gercés, crevassés, se geler ou surchauffer…
Un travail physique qui demande d’aller, chaque jour, puiser un peu plus dans ses réserves.
Préparer les filets, les jeter, se pencher, tirer, remonter, secouer, vider encore et encore.
Poissons argentés qui frétillent…
Trier, évaluer, jeter…
Râler…
Gérer l’embarcation, démarrer, redémarrer, s’inquiéter, réparer.
Allers retours non comptabilisés, nettoyer, suspendre les filets, laisser sécher.
Puis il faudra vendre, négocier.
Assis dans la barque, couturier habile, Yvan coud…en silence.
Le filet troué, réparé, sera beaucoup plus résistant.
Le pêcheur avant tout, si je résume, a plusieurs cordes à son filet.
Météorologue, mécanicien, couturier, vendeur, comptable…
Tiens…le temps change, le vent fraîchit, ça sent la dorade…
Tu parles les belles arrivent toutes maigres, parce qu’à la mer, elles sont à la diète, et là elles viennent dans l’étang, pour s’engraisser, parce que les coquillages de l’étang, enfin ce qu’il en reste, elles aiment…et sont capables de prendre 100 grammes par mois, que tu multiplies par 6 …
Quant au parc à huîtres, elles l’appellent, leur garde-manger, alors les ostréiculteurs d’aujourd’hui sont prévoyants…filet…
Gourmandes, elles raffolent aussi des moules…
Parce qu’un banc de 2/3 tonnes de Daurades qui déboulent dans ton parc, hé bien le parc, en une heure il est mort…
Mais il y a une récompense à tout ce travail, vivre avec Dame nature qui s’éveille sous les yeux, étoiles dans le ciel du matin, soleil qui paraît à l’horizon, brise du soir, fumer en paix, moment de pause, clapotis contre la barque…
Jean-Marc a encore quelques années de travail.
Yvan fait partie des anciens de La Pointe-Courte, il pense s’arrêter bientôt.
Mention très bien : 334
*Amis pêcheurs, pour votre accueil, partout ! Merci.
C est très bien écrit et votre récit est le mien, bien sure en changeant les noms et le pay, la mer. J ai aussi était fascine des l age de 5 ans par la mer, ses produits et ses pêcheurs. J ai eu la chance d avoir travailler toute ma vie pres de la mer, des oceans de ce monde. Je n ai donc jamais quite la mer. J ai toujours eu un bateau dans n importe quel pay ou j ai eu l occasion de vivre et travailler. A l age de 67 ans j ai finalement réussi a faire le travail de pêcheur. C est dire avoir ma propre barque, qui est un canoe de 10 metres, un moteur hors bord de 50 cv. J ai mes propres filets de crevettes, langoustes, filet pour le loup et mes lignes de pêches hameçon. Le travail de pêcheur est un travail qui demande beaucoup d effort et de temps. Il faut que tout le materiel de pêche soit en bon état, avoir le bateau et le moteur en parfaite condition et il faut connaitre la météo, savoir lire la mer et savoir quoi et ou pêcher. La mer devient la terre qui te donne ses richesses. Il faut savoir comment gérer les revenus derives de la peche, il faut savoir comment vendre ses prises. Mais le plus plaisir est celui d être tout le temps dans la nature, car la mer est la plus grande nature qui existe sur terre. On ne peux apprécier le repos qu en étant epuise, la mer epuise, mais on apprecie cet épuisement de satisfaction.